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Le Blog Pleo

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Saviez-vous qu’en 2021 nous avons levé 150 millions de dollars ? Ce financement constitue la levée de fonds de série C la plus importante jamais réalisée par une entreprise basée au Danemark.

Cela signifie que nous sommes devenus une licorne. 

Oui. Une licorne.

Mais nous ne sommes pas les seuls à faire la une des journaux en 2021, et d’autres entreprises pourraient également se comparer à des créatures légendaires.

D’ailleurs l’année où nous avons annoncé notre levée de fonds, plus de 566 millions d’euros ont été levés sur 16 transactions par les fintechs dans toute l’Europe, des néo banques aux fournisseurs de solutions de paiement, en passant par les logiciels de déclarations fiscales et une application d’évaluation sociale.

La fintech représente la catégorie d’investissement la plus importante d’Europe et plus de 30 milliards d’euros ont été investis en capital-risque depuis 2014.

Selon Jeppe Rindom, co-fondateur et PDG de Pleo, « en Europe, la fintech est un secteur prometteur et dynamique au rythme effréné, qui fait maintenant partie de notre vie quotidienne comme jamais auparavant. Il n’arrive pas encore à la cheville de l’industrie bancaire en termes de valeur, mais de nouveaux acteurs mettent l’accent principal sur le client, suivi de près par les avancées technologiques, et c’est ça qui finira par remporter l’ensemble du secteur sur le long terme. La concurrence est féroce, mais notre travail acharné ainsi que la croissance que nous connaissons jusqu’ici (malgré une pandémie mondiale) prouve que nous sommes sur la bonne voie. »

Alors, qu’est-ce que ça signifie ? 

L’innovation rapide du secteur technologique s’allie à l’ampleur et aux liquidités qu’offre le secteur financier, ce qui en ravit plus d’un.

Des investissements importants évoquent des changements importants. Chez Pleo, nous pensons que l’intérêt envers les entreprises telles que la nôtre peut se résumer à quatre vérités :

1) Les fintechs sont indissociables du numérique 

2) Les nouvelles habitudes de consommation exigent de grands changements

3) L’augmentation du nombre de réglementations évite les dérives

4) Il devient de plus en plus difficile de recruter des collaborateurs très compétents

Jetons-y un œil plus en détail.

Les fintechs sont indissociables du numérique

La Covid a eu beau accélérer certains aspects des offres des fintechs, le secteur n’a pas attendu la crise pour commencer à numériser et à automatiser les finances, il l’a toujours fait. Sans oublier qu’il propose un contrôle complet de la qualité des fonctionnalités, des échanges directs avec les clients et la possibilité d’apporter des améliorations si nécessaire.

En cela, les fintechs ont déjà deux, voire trois longueurs d’avance sur les banques traditionnelles et les autres services financiers. Elles sont également préparées à sortir de la pandémie en tant qu’actrices du changement.

La technologie fait partie de notre ADN. La carte de paiement et l’application Pleo ont été conçues pour se compléter dès le début. Il ne s’agit pas d’une fonctionnalité supplémentaire créée lorsque les consommateurs ont commencé à se rendre compte qu’il existait de meilleurs moyens de gérer leur argent…

Nouvelles habitudes de consommation 

Bien que la transformation numérique des services financiers ait commencé avant la pandémie, les choses ont changé lorsqu’il est devenu impossible pour les consommateurs de se rendre dans leur banque en raison des consignes de distanciation sociale. Ils se sont alors rendu compte qu’il était bien plus simple de gérer leurs finances de façon 100 % numérique.

Les entreprises ont fait le même constat.

Si un employé est habitué à la simplicité dans la gestion de ses dépenses personnelles, mais que cette simplicité ne suit pas au bureau, il peut avoir l’impression que son entreprise est à la traîne.

Pour assurer l’avenir du travail, il est plus crucial que jamais que vos collaborateurs aient accès aux outils et processus qui leur permettent de mener leurs missions à bien.

« L’avenir du travail, c’est de fournir aux employés les outils dont ils ont besoin pour être efficaces, productifs, et pour réussir » explique Keri Gohman, partenaire chez Bain Capital Ventures. « Pleo a bien compris qu’il était désormais essentiel pour les entreprises modernes de mettre le client au cœur de leurs activités, et de fournir aux employés une application de gestion des dépenses facile à utiliser, qui suit automatiquement leurs dépenses professionnelles et génère des notes de frais. Tout cela associé aux outils puissants dont les entreprises ont besoin pour avoir une visibilité complète de chaque centime dépensé et bien gérer leur trésorerie. »

Les investisseurs voient bien que les consommateurs et les entreprises s’adaptent rapidement à la numérisation de la finance, et que ces nouvelles habitudes seront la nouvelle norme.

Augmentation du nombre de réglementations

Les gouvernements et les banques centrales se préparent à une croissance qui pourrait rivaliser avec le Big Bang ayant suivi la libéralisation des marchés financiers en Grande-Bretagne en 1984. Les régulateurs et les législateurs du monde entier se pressent de proposer des avantages fiscaux, des programmes d’accélérateur et des opportunités de financement pour les start-up de fintech.

En Europe, la directive PSD2 est une conséquence directe de cette anticipation : les consommateurs n’ont plus à attendre que leur banque leur fournisse des applications permettant de gérer leur argent de façon numérique. Ils peuvent désormais partager leurs états financiers afin de réaliser toutes leurs opérations financières en ligne auprès d’une entreprise fintech, telle que Revolut.

Grâce à ces opportunités de gestion bancaire ouverte, la concurrence et l’innovation augmentent, et tous les services financiers mettent l’accent sur la garantie de sécurité.

Ces changements provoquent ce qui est probablement la plus grande transformation qui soit : la fintech n’est plus une nouveauté (si tant est qu’elle l’ait jamais été). Alors qu’elles étaient auparavant vues comme perturbatrices au sein de la finance, les fintechs apportent un souffle nouveau à la gestion bancaire traditionnelle et semblent désormais commencer à faire partie du décor.

Mais n’oublions pas les collaborateurs

La fintech a beau être la catégorie d’investissement la plus importante d’Europe, une entreprise disposant d’énormes capitaux aura toujours besoin de collaborateurs talentueux pour réaliser ses ambitions. Une bonne partie de notre levée de fonds en 2021 a notamment été utilisée pour recruter ces talents.

À en juger par les nouvelles fonctionnalités que développent et lancent constamment les fintechs européennes, il est facile de voir que ce continent regorge de personnel qualifié. 

« Trouver et garder du personnel qualifié est probablement notre défi le plus important », explique Jeppe Rindom, co-fondateur et PDG de Pleo. « Dans le domaine de la technologie ou des start-up, si l’on veut attirer les meilleurs talents, mieux vaut être classé parmi les meilleurs employeurs… »

Et dans ce domaine, les fintechs donnent encore du fil à retordre aux acteurs traditionnels. 

Selon un rapport de Citigroup, les industries bancaires européennes verront leurs effectifs passer de 2,89 millions à 1,82 million au profit de la fintech d’ici 2025.

De nombreuses entreprises traditionnelles ont un système hiérarchique classique, hésitent à prendre des risques et manquent de créativité. Rien à voir avec l’atmosphère effrénée, innovante et collaborative des start-up et des scale-up fintechs.

Et enfin, comment les banques traditionnelles peuvent-elles améliorer leur expérience client si elles n’ont pas au préalable amélioré l’expérience de leur personnel ?

L’avenir de la fintech européenne

C’est indéniable, le secteur de la technologie est en plein essor sur le continent : les fintechs poussent comme des champignons, de Rome à Amsterdam en passant par Copenhague.

Et à en juger par l’augmentation significative de l’utilisation des services de fintech ces dernières années, il semblerait que les consommateurs en raffolent. Au Royaume-Uni, les taux d’adoption de la fintech ont flambé, pour passer de 14 % en 2015 à 71 % en 2019.

Le rôle prépondérant de la Commission européenne dans l’établissement des réglementations influera sur l’attractivité du marché du continent pour les entrepreneurs, les investisseurs et les professionnels les plus talentueux, tandis que les plus réfractaires au changement se feront de plus en plus rares.

Regardez Pleo : le siège de l’entreprise a beau se trouver à Copenhague, elle possède également des bureaux à Londres, Stockholm, Paris, Berlin et Madrid (pour le moment). Le fait d’avoir des équipes sur tout le continent nous permet de mieux adapter notre produit principal à chaque marché, qu’il s’agisse de l’intégration comptable, de fonctionnalités en particulier ou du respect de la réglementation.

Ce type d’interconnectivité et ces méthodes de travail signifient que les fintechs d’Europe ont la capacité de se développer à l’international et d’innover rapidement, ce qui ouvre de nombreuses portes. 

La Silicon Valley n’a qu’à bien se tenir, les licornes arrivent !

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